La MigdalahMarie-Madeleine, la Bien-Aimée
ISBN : 978-2-940095-44-5
Nombres de pages : 296 Publication :mars 2019 Editeur : Almasta Éditions Langue : française Prix : 25 € et 29,50 CHF Almasta Éditions présente la Migdalah Il y a deux mille ans.
Une femme, éprise du parfum de la vie sur Terre. Un homme, pas comme les autres, venu du Ciel, porteur d’une bonne nouvelle. Une rencontre. Une union. Une promesse… Ce roman décrit le parcours initiatique d’une femme ardente, belle et féminine jusqu’au bout des ongles, surnommée « la pécheresse ». Elle commet le péché de donner libre cours à sa rage de vivre, assoiffée de liberté et de plaisirs délicieux. Et d’amour aussi. Pourtant, la rencontre avec celui que l’on appelle le Galicien chamboulera toute son existence. |
L’histoire nous raconte comment Marie-Madeleine, la Migdalah, devient la Compagne de Jésus et comment cette rencontre l’encouragera à s’ouvrir à une nouvelle dimension de sa féminité, insoupçonnée et transcendante. Elle est la fiancée sacrée, le calice de la réconciliation. Ensemble, ils uniront leur souffle dans le mystère des noces mystiques, le Hieros Gamos, ils emprunteront la prodigieuse voie de l’Amour pour que s’accomplisse la fusion du Divin et de l’Humain, du Ciel et de la Terre, dans le temple sacré de leur corps.
En prenant la Migdalah pour épouse, Jésus a indiqué que le féminin représente une des deux composantes fondamentales de notre univers. Il a symboliquement réhabilité toutes les femmes de la Terre dans leur rôle primordial et a ainsi montré la voie de la réalisation du Soi, qui passe par la réunion du féminin et du masculin.
L’oiseau a besoin de deux ailes pour prendre son envol, ainsi c’est grâce à la présence de Marie-Madeleine à ses côtés, que Jésus a pu accomplir sa mission sur la Terre.
La Migdalah, Marie-Madeleine la Bien-Aimée, est le livre 2 de la trilogie des Trois Marie. Le livre 1, la Shekinah, Mère des Origines, relate de manière vivante le chemin initiatique de Maryam, la Mère de Jésus.
En prenant la Migdalah pour épouse, Jésus a indiqué que le féminin représente une des deux composantes fondamentales de notre univers. Il a symboliquement réhabilité toutes les femmes de la Terre dans leur rôle primordial et a ainsi montré la voie de la réalisation du Soi, qui passe par la réunion du féminin et du masculin.
L’oiseau a besoin de deux ailes pour prendre son envol, ainsi c’est grâce à la présence de Marie-Madeleine à ses côtés, que Jésus a pu accomplir sa mission sur la Terre.
La Migdalah, Marie-Madeleine la Bien-Aimée, est le livre 2 de la trilogie des Trois Marie. Le livre 1, la Shekinah, Mère des Origines, relate de manière vivante le chemin initiatique de Maryam, la Mère de Jésus.
Résumé du livre
Palestine, en l’an 27 de notre ère. Une femme d’une grande beauté, à la flamboyante chevelure, savoure son exaltante vie de femme libre. Avec son allure de princesse du désert qui exhale une rage de vivre, elle ne passe pas inaperçue. Elle dérange. On n’apprécie pas qu’une femme puisse refuser de se soumettre aux interdits, dogmes et tabous religieux pour célébrer l’amour et la vie, en elle et autour d’elle. La seule religion qu’elle reconnaît est la religion de l’amour. On la rejette, on la montre du doigt, on la traite de pécheresse, d’infâme diablesse. C’est elle, Marie-Madeleine, la Migdalah, la femme interdite.
Ninive, au nord de la Mésopotamie, environ 2’000 ans plus tôt. Un groupe de femmes célèbre avec dévotion la Déesse Mère dans l’univers secret d’une « tente rouge ». Une jeune fille est initiée aux mystères féminins et aux arcanes des prêtresses qui pratiquent la sexualité sacrée dans les temples de l’Amour. Au fil du déroulement de l’histoire, le lecteur comprend que la jeune assyrienne et la femme interdite sont une seule et même personne, à deux époques différentes. Elles incarnent toutes deux la fiancée sacrée, le calice de la réconciliation de l’humain et du divin.
La Migdalah se consume de l’intérieur, elle mène une quête, elle cherche sa raison d’être, quelque chose, ou quelqu’un. Elle sait qu’elle a rendez-vous, mais avec quoi, avec qui, où, quand ? Finalement, sa rencontre inattendue avec Jésus le Galiléen va bouleverser sa vie de fond en comble. Auprès de son Rabbouni – petit nom qu’elle donne à Jésus – elle se confronte à ses propres démons et découvre progressivement des facettes transcendantes de sa féminité. Elle devient sa Compagne Bien-Aimée.
La présence de la Migdalah à ses côtés a permis à Jésus de se réaliser en tant qu’homme, étape essentielle pour qu’il puisse accomplir sa mission. Le Hiéros Gamos, l’union sacrée du principe féminin et masculin est un élément central du message d’amour de Jésus, on le retrouve dans différents textes historiques, dont les apocryphes.
A travers leur union, la Migdalah et Jésus ont tracé une nouvelle voie pour l’humanité. Deux mille ans plus tard, les femmes et les hommes sont prêts à célébrer leur propre mariage sacré pour aller à la rencontre de leur divinité.
Ninive, au nord de la Mésopotamie, environ 2’000 ans plus tôt. Un groupe de femmes célèbre avec dévotion la Déesse Mère dans l’univers secret d’une « tente rouge ». Une jeune fille est initiée aux mystères féminins et aux arcanes des prêtresses qui pratiquent la sexualité sacrée dans les temples de l’Amour. Au fil du déroulement de l’histoire, le lecteur comprend que la jeune assyrienne et la femme interdite sont une seule et même personne, à deux époques différentes. Elles incarnent toutes deux la fiancée sacrée, le calice de la réconciliation de l’humain et du divin.
La Migdalah se consume de l’intérieur, elle mène une quête, elle cherche sa raison d’être, quelque chose, ou quelqu’un. Elle sait qu’elle a rendez-vous, mais avec quoi, avec qui, où, quand ? Finalement, sa rencontre inattendue avec Jésus le Galiléen va bouleverser sa vie de fond en comble. Auprès de son Rabbouni – petit nom qu’elle donne à Jésus – elle se confronte à ses propres démons et découvre progressivement des facettes transcendantes de sa féminité. Elle devient sa Compagne Bien-Aimée.
La présence de la Migdalah à ses côtés a permis à Jésus de se réaliser en tant qu’homme, étape essentielle pour qu’il puisse accomplir sa mission. Le Hiéros Gamos, l’union sacrée du principe féminin et masculin est un élément central du message d’amour de Jésus, on le retrouve dans différents textes historiques, dont les apocryphes.
A travers leur union, la Migdalah et Jésus ont tracé une nouvelle voie pour l’humanité. Deux mille ans plus tard, les femmes et les hommes sont prêts à célébrer leur propre mariage sacré pour aller à la rencontre de leur divinité.
Avant-Propos
Chère lectrice, cher lecteur,
Marie-Madeleine fait partie des figures féminines les plus emblématiques de notre époque actuelle. On la célèbre dans la littérature, au cinéma, dans les nombreux stages et conférences qui foisonnent sur le marché du développement personnel. Elle brille comme un phare dans l’obscurité et embrase notre flamme intérieure. Elle nous inspire, nous passionne et nous exalte. Pourquoi ? Pourquoi nous fascine-t-elle autant ? Pourquoi, en cette période de chamboulement planétaire,fait-elle vibrer toute une génération de femmes et d’hommes en quête de l’Essentiel ?
Le Nouveau Testament ne nous dit quasiment rien à son sujet. Les exégètes n’arrivent pas à se mettre d’accord entre eux : est-ce que les trois Marie – Marie la pécheresse, Marie de Béthanie et Marie de Magdala – sont trois personnes distinctes ou une seule et même femme ? Quant aux textes apocryphes, ils sont un peu plus instructifs mais sans pour autant nous fournir d’édifiants témoignages. L’Évangile de Philippe (retrouvé dans la bibliothèque de Nag’Hammâdi en 1945), le traité gnostique la Pistis Sophia (texte gnostique écrit en l’an 330 de notre ère) et bien sûr l’Évangile de Marie (révélé lors de la découverte d’un manuscrit en dialecte copte en Égypte en 1896) sont les trois documents les plus explicites ; néanmoins, ils ne nous offrent que des informations partielles.
Afin de tenter d’appréhender la personnalité de Marie-Madeleine et de proposer une reconstitution romancée de son histoire, j’ai dû m’efforcer de compléter mes recherches (voir la bibliographie) par un appel aux vertus qu’elle a elle-même cultivées tout au long de son parcours de vie : rester alignée, ancrée et centrée en soi, puis s’ouvrir à une forme de connaissance intuitive qui ne peut naître que du silence. Ai-je réussi ? Qui pourra répondre à cette question ? Qui peut prétendre avoir connaissance des faits ? Nous ne sommes d’ailleurs même pas certains que Marie-Madeleine ait réellement existé sur cette Terre et qu’elle ne représente pas un archétype féminin repris par la plupart des grands mythes fondateurs de la civilisation humaine (Inanna, Nephtys, Perséphone, Lilith…).
C’est donc humblement que je vous présente ce roman, en espérant que son message fasse écho en vous.
Mais que représente Marie-Madeleine ? Doit-on voir en elle l’image de l’être humain « endormi », dépossédé de son pouvoir personnel et confronté à ses démons intérieurs, qui s’éveille pour se rappeler à la vie et pour prendre conscience de sa dimension spirituelle ? Serait-elle l’expressionvivante d’un archétype féminin humain – et non pas divin – qui a compris que son corps est un temple sacré ? Serait-elle celle qui a osé honorer ce corps et le célébrer avec adoration, accomplissant ainsi l’acte sacré de diviniser la matière ? Représente-t-elle un idéal féminin qui, ayant ouvertement choisi la voie de l’amour et de la sexualité sacrée, est parvenu à accomplir une profonde métamorphose au cœur de son Être ?
Serait-ce cela qui nous fascine tant ?
Et qui nous inquiète en même temps puisque le côté obscur de la puissance créatrice féminine est également une force de destruction capable de démolir ce qui est devenu inutile, bouleversant par la même occasion nos points de repère ? Admettons que c’est souvent une rupture qui nous force à quitter notre zone de confort pour oser affronter l’inconnu. N’est-ce pas justement cette même force féminine, sauvage mais rédemptrice, qui nous permet de faire le prochain pas, d’avancer et de nous transformer ?
À mes yeux, c’est bien cela que Marie-Madeleine symbolise dans nos esprits : le feu intérieur, le pouvoir de transformation, le courage de dire non aux dogmes, l’audace d’aller à contre-courant, la sagesse de se fier à son ressenti, l’intelligence du cœur, la puissance de la sexualité sacrée, la vision du renouveau… Elle représente tout cela.
L’heure du réveil a sonné. La pécheresse repentie est vivante en nous. Marie-Madeleine nous propose de choisir la voie de l’amour, glorifiée par une sexualité saine et consciente. Elle invite chacun de nous à opérer un profond retournement dans l’intimité de son cœur. Cette métamorphose bouleversera certainement des dogmes, changera les mentalités et contribuera, peut-être, à changer la face de notre monde.
Par la volonté du pape François, le 22 juillet 2016, « puisque cette femme a démontré un grand amour pour le Christ, l’Église catholique a élevé Marie-Madeleine au rang des apôtres ». Les textes apocryphes et gnostiques, soutenus par de grands théologiens tels que Hippolyte de Rome et Saint Thomas D’Aquin, lui attribuent le titre « d’apôtre des apôtres ».Ce serait elle qui aurait repris le flambeau au départ de Jésus-Christ. Ce serait elle la « transmetteuse » du véritable message d’amour christique qui aujourd’hui frappe à la porte de nos consciences – à noter que ce message d’amour christique n’appartient à aucune religion. Comment le savoir ? Comment le vérifier si ce n’est en nous alignant sur la sagesse et la connaissance intuitives enfouies profondément en chacun de nous… puisque « nous sommes tous des Christ en devenir ».
Ava
Marie-Madeleine fait partie des figures féminines les plus emblématiques de notre époque actuelle. On la célèbre dans la littérature, au cinéma, dans les nombreux stages et conférences qui foisonnent sur le marché du développement personnel. Elle brille comme un phare dans l’obscurité et embrase notre flamme intérieure. Elle nous inspire, nous passionne et nous exalte. Pourquoi ? Pourquoi nous fascine-t-elle autant ? Pourquoi, en cette période de chamboulement planétaire,fait-elle vibrer toute une génération de femmes et d’hommes en quête de l’Essentiel ?
Le Nouveau Testament ne nous dit quasiment rien à son sujet. Les exégètes n’arrivent pas à se mettre d’accord entre eux : est-ce que les trois Marie – Marie la pécheresse, Marie de Béthanie et Marie de Magdala – sont trois personnes distinctes ou une seule et même femme ? Quant aux textes apocryphes, ils sont un peu plus instructifs mais sans pour autant nous fournir d’édifiants témoignages. L’Évangile de Philippe (retrouvé dans la bibliothèque de Nag’Hammâdi en 1945), le traité gnostique la Pistis Sophia (texte gnostique écrit en l’an 330 de notre ère) et bien sûr l’Évangile de Marie (révélé lors de la découverte d’un manuscrit en dialecte copte en Égypte en 1896) sont les trois documents les plus explicites ; néanmoins, ils ne nous offrent que des informations partielles.
Afin de tenter d’appréhender la personnalité de Marie-Madeleine et de proposer une reconstitution romancée de son histoire, j’ai dû m’efforcer de compléter mes recherches (voir la bibliographie) par un appel aux vertus qu’elle a elle-même cultivées tout au long de son parcours de vie : rester alignée, ancrée et centrée en soi, puis s’ouvrir à une forme de connaissance intuitive qui ne peut naître que du silence. Ai-je réussi ? Qui pourra répondre à cette question ? Qui peut prétendre avoir connaissance des faits ? Nous ne sommes d’ailleurs même pas certains que Marie-Madeleine ait réellement existé sur cette Terre et qu’elle ne représente pas un archétype féminin repris par la plupart des grands mythes fondateurs de la civilisation humaine (Inanna, Nephtys, Perséphone, Lilith…).
C’est donc humblement que je vous présente ce roman, en espérant que son message fasse écho en vous.
Mais que représente Marie-Madeleine ? Doit-on voir en elle l’image de l’être humain « endormi », dépossédé de son pouvoir personnel et confronté à ses démons intérieurs, qui s’éveille pour se rappeler à la vie et pour prendre conscience de sa dimension spirituelle ? Serait-elle l’expressionvivante d’un archétype féminin humain – et non pas divin – qui a compris que son corps est un temple sacré ? Serait-elle celle qui a osé honorer ce corps et le célébrer avec adoration, accomplissant ainsi l’acte sacré de diviniser la matière ? Représente-t-elle un idéal féminin qui, ayant ouvertement choisi la voie de l’amour et de la sexualité sacrée, est parvenu à accomplir une profonde métamorphose au cœur de son Être ?
Serait-ce cela qui nous fascine tant ?
Et qui nous inquiète en même temps puisque le côté obscur de la puissance créatrice féminine est également une force de destruction capable de démolir ce qui est devenu inutile, bouleversant par la même occasion nos points de repère ? Admettons que c’est souvent une rupture qui nous force à quitter notre zone de confort pour oser affronter l’inconnu. N’est-ce pas justement cette même force féminine, sauvage mais rédemptrice, qui nous permet de faire le prochain pas, d’avancer et de nous transformer ?
À mes yeux, c’est bien cela que Marie-Madeleine symbolise dans nos esprits : le feu intérieur, le pouvoir de transformation, le courage de dire non aux dogmes, l’audace d’aller à contre-courant, la sagesse de se fier à son ressenti, l’intelligence du cœur, la puissance de la sexualité sacrée, la vision du renouveau… Elle représente tout cela.
L’heure du réveil a sonné. La pécheresse repentie est vivante en nous. Marie-Madeleine nous propose de choisir la voie de l’amour, glorifiée par une sexualité saine et consciente. Elle invite chacun de nous à opérer un profond retournement dans l’intimité de son cœur. Cette métamorphose bouleversera certainement des dogmes, changera les mentalités et contribuera, peut-être, à changer la face de notre monde.
Par la volonté du pape François, le 22 juillet 2016, « puisque cette femme a démontré un grand amour pour le Christ, l’Église catholique a élevé Marie-Madeleine au rang des apôtres ». Les textes apocryphes et gnostiques, soutenus par de grands théologiens tels que Hippolyte de Rome et Saint Thomas D’Aquin, lui attribuent le titre « d’apôtre des apôtres ».Ce serait elle qui aurait repris le flambeau au départ de Jésus-Christ. Ce serait elle la « transmetteuse » du véritable message d’amour christique qui aujourd’hui frappe à la porte de nos consciences – à noter que ce message d’amour christique n’appartient à aucune religion. Comment le savoir ? Comment le vérifier si ce n’est en nous alignant sur la sagesse et la connaissance intuitives enfouies profondément en chacun de nous… puisque « nous sommes tous des Christ en devenir ».
Ava
Au sujet de la Migdalah
Extrait de l’article paru dans MéditationFrance, avril 2019
Marie-Madeleine fait beaucoup parler d’elle en ce moment, elle est devenue une figure emblématique de la femme libre et accomplie. Aujourd’hui plus que jamais, elle nous inspire et nous intrigue. Elle est également la séduisante héroïne de votre nouveau roman, « la Migdalah, Marie-Madeleine la Bien-Aimée ». Que représente-t-elle pour vous ?
Il est vrai que Marie-Madeleine est aujourd’hui une icône vivante, elle touche, titille, intrigue, parce que je crois qu’elle symbolise un archétype féminin en pleine réactivation dans la conscience humaine. Cet archétype est célébré par la plupart des grandes civilisations disparues telles que l’Égypte des Pharaons, le Pays de Sumer en Mésopotamie, les Amérindiens, les Celtes, pour n’en citer que quelques-uns. Les valeurs du principe féminin, longtemps banni et refoulé par un système à dominance patriarcale, refait actuellement surface et s’impose avec force dans une société en pleine mutation.
Mais il n’y a pas que cela ! Et c’est ce qui rend son personnage doublement intéressant à mes yeux. Marie-Madeleine fait aussi partie des « grandes oubliées » de la Bible, je pense tout particulièrement à ces femmes du Nouveau Testament, à celles qui ont accompagné Jésus et qui ont joué un rôle crucial dans sa vie. Leur présence a été délibérément passée sous silence. Le canon biblique est un texte fondateur qui a traversé les siècles, il a donné les bases de l’anthropologie occidentale et deux milles ans plus tard, son empreinte sur notre civilisation est toujours palpable. Ce n’est pas rien. Avec la trilogie des Trois Marie, j’ai voulu questionner nos croyances parce qu’en cette période ébranlée par les défis planétaires, en cette époque où de nombreux paradigmes traditionnels sont mis à rude épreuve, je pense qu’il est opportun de relire notre Histoire avec un regard neuf, pour mieux comprendre qui nous sommes réellement, d’où nous venons, quelle est l’essence profonde de l’être humain. Ainsi nous pourrons probablement mieux appréhender notre présent et accueillir notre futur avec plus de sérénité.
La Migdalah aborde une troisième thématique qui est hautement d’actualité : la sexualité sacrée. Je pense que le rapport sexuel et l’érotisme sont une manifestation évidente de l’énergie créatrice, de la force de vie dont la femme est porteuse. Dans l’antiquité, la sexualité de la femme était vénérée, les rapports sexuels étaient considérés comme une prière, une méditation, une invitation à célébrer la vie, une manière d’honorer le divin. Mais tout cela s’est progressivement perdu, la chrétienté médiévale, en particulier, a diabolisé l’acte sexuel et perçu la sexualité féminine comme une tentation originelle qui éloigne l’homme de Dieu et l’a considérée comme quelque chose de mauvais qu’il faut réprimer.
Donc La Migdalah explore ces trois thèmes qui me tiennent très à cœur :
Mais je tiens à préciser d’emblée qu’il s’agit d’un roman, je ne prétends pas soumettre les textes bibliques à une nouvelle interprétation, mon point de vue ne s’inscrit dans aucun courant de pensée religieux ou féministe, La Migdalahtrouve sa place plutôt dans la catégorie des romans initiatiques, éveilleurs de conscience.
Quelles sont vos sources ? Sur quoi vous êtes-vous basée pour construire votre roman ?
Je me suis basée sur un long travail de recherches effectué dans le cadre de la trilogie des Trois Marie dont la Shekinahest le livre 1 (une bibliographie complète se trouve sur mon site internet). Il est vrai que si j’ai pu assez facilement trouver de la documentation sur la vie de Marie – la mère de Jésus – celle de Marie-Madeleine fut une tout autre affaire. Le Nouveau Testament ne nous dit quasiment rien à son sujet. Quant aux textes apocryphes, ils sont un peu plus instructifs, mais sans pour autant fournir d’édifiants témoignages. Donc pour tenter de cerner la personnalité de Marie-Madeleine et afin de proposer une reconstitution romancée de son histoire, je me suis inspirée de différents courants culturels qui véhiculent des fables allégoriques sur l’image du féminin sacré, image enfouie au plus profond de l’inconscient collectif. Je peux citer par exemple : Isis, Inanna, Nephtys, Perséphone, Lilith… Quant à la sexualité sacrée, la voie du tantra nous offre un enseignement très précieux qui ne demande qu’à être exploré.
Vous présentez Marie-Madeleine, la Migdalah, comme l’indispensable compagne de Jésus, comme celle qui aurait joué un rôle crucial à ses côtés. C’est assez osé, n’est-ce pas ?
Peut-être, mais je ne peux que me répéter : contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, les femmes étaient réellement présentes auprès de Jésus. Des théologiennes se sont penchées sur la question et ont affirmé que Jésus « aimait » les femmes et leur accordait une place toute particulière à ses côtés. D’ailleurs Marie-Madeleine n’est pas la seule à avoir soutenu Jésus dans sa mission sur Terre. Marie, la mère de Jésus, a également joué un rôle de la plus haute importance dans son parcours terrestre, tout comme les femmes qui l’ont accompagné au quotidien, mais tout cela a été passé sous silence.
Le message central de Jésus est bien sûr un message d’amour, mais pour moi il est centré sur la réhabilitation du principe féminin, la réunification du masculin et du féminin, ceci afin d’inviter l’humanité à retrouver l’unité primordiale, sa véritable dimension divine.
Et puis, comment l’Être divin, le Christ, incarné dans le corps de Jésus, aurait-il pu se faire homme et « sauver » l’humanité sans être véritablement un homme au sens propre du terme, notamment sans expérimenter la sexualité ? En toute logique, ce qu’il n’a pas expérimenté et assumé ne peut pas être sauvé. Et que veut dire « sauver » ? Pour moi, c’est rendre libre en introduisant de l’amour et de la conscience dans la dimension humaine. Donc en évitant la rencontre avec une femme, son expérience sur Terre n’aurait été que partielle, il serait passé à côté d’un élément primordial, d’une source de vie et de création, d’une connexion au sacré essentielle, représenté par la Femme.
Marie-Madeleine fait beaucoup parler d’elle en ce moment, elle est devenue une figure emblématique de la femme libre et accomplie. Aujourd’hui plus que jamais, elle nous inspire et nous intrigue. Elle est également la séduisante héroïne de votre nouveau roman, « la Migdalah, Marie-Madeleine la Bien-Aimée ». Que représente-t-elle pour vous ?
Il est vrai que Marie-Madeleine est aujourd’hui une icône vivante, elle touche, titille, intrigue, parce que je crois qu’elle symbolise un archétype féminin en pleine réactivation dans la conscience humaine. Cet archétype est célébré par la plupart des grandes civilisations disparues telles que l’Égypte des Pharaons, le Pays de Sumer en Mésopotamie, les Amérindiens, les Celtes, pour n’en citer que quelques-uns. Les valeurs du principe féminin, longtemps banni et refoulé par un système à dominance patriarcale, refait actuellement surface et s’impose avec force dans une société en pleine mutation.
Mais il n’y a pas que cela ! Et c’est ce qui rend son personnage doublement intéressant à mes yeux. Marie-Madeleine fait aussi partie des « grandes oubliées » de la Bible, je pense tout particulièrement à ces femmes du Nouveau Testament, à celles qui ont accompagné Jésus et qui ont joué un rôle crucial dans sa vie. Leur présence a été délibérément passée sous silence. Le canon biblique est un texte fondateur qui a traversé les siècles, il a donné les bases de l’anthropologie occidentale et deux milles ans plus tard, son empreinte sur notre civilisation est toujours palpable. Ce n’est pas rien. Avec la trilogie des Trois Marie, j’ai voulu questionner nos croyances parce qu’en cette période ébranlée par les défis planétaires, en cette époque où de nombreux paradigmes traditionnels sont mis à rude épreuve, je pense qu’il est opportun de relire notre Histoire avec un regard neuf, pour mieux comprendre qui nous sommes réellement, d’où nous venons, quelle est l’essence profonde de l’être humain. Ainsi nous pourrons probablement mieux appréhender notre présent et accueillir notre futur avec plus de sérénité.
La Migdalah aborde une troisième thématique qui est hautement d’actualité : la sexualité sacrée. Je pense que le rapport sexuel et l’érotisme sont une manifestation évidente de l’énergie créatrice, de la force de vie dont la femme est porteuse. Dans l’antiquité, la sexualité de la femme était vénérée, les rapports sexuels étaient considérés comme une prière, une méditation, une invitation à célébrer la vie, une manière d’honorer le divin. Mais tout cela s’est progressivement perdu, la chrétienté médiévale, en particulier, a diabolisé l’acte sexuel et perçu la sexualité féminine comme une tentation originelle qui éloigne l’homme de Dieu et l’a considérée comme quelque chose de mauvais qu’il faut réprimer.
Donc La Migdalah explore ces trois thèmes qui me tiennent très à cœur :
- L’émergence de la force créatrice féminine et donc forcément la réconciliation du masculin et du féminin.
- La Bible au féminin
- La sexualité sacrée
Mais je tiens à préciser d’emblée qu’il s’agit d’un roman, je ne prétends pas soumettre les textes bibliques à une nouvelle interprétation, mon point de vue ne s’inscrit dans aucun courant de pensée religieux ou féministe, La Migdalahtrouve sa place plutôt dans la catégorie des romans initiatiques, éveilleurs de conscience.
Quelles sont vos sources ? Sur quoi vous êtes-vous basée pour construire votre roman ?
Je me suis basée sur un long travail de recherches effectué dans le cadre de la trilogie des Trois Marie dont la Shekinahest le livre 1 (une bibliographie complète se trouve sur mon site internet). Il est vrai que si j’ai pu assez facilement trouver de la documentation sur la vie de Marie – la mère de Jésus – celle de Marie-Madeleine fut une tout autre affaire. Le Nouveau Testament ne nous dit quasiment rien à son sujet. Quant aux textes apocryphes, ils sont un peu plus instructifs, mais sans pour autant fournir d’édifiants témoignages. Donc pour tenter de cerner la personnalité de Marie-Madeleine et afin de proposer une reconstitution romancée de son histoire, je me suis inspirée de différents courants culturels qui véhiculent des fables allégoriques sur l’image du féminin sacré, image enfouie au plus profond de l’inconscient collectif. Je peux citer par exemple : Isis, Inanna, Nephtys, Perséphone, Lilith… Quant à la sexualité sacrée, la voie du tantra nous offre un enseignement très précieux qui ne demande qu’à être exploré.
Vous présentez Marie-Madeleine, la Migdalah, comme l’indispensable compagne de Jésus, comme celle qui aurait joué un rôle crucial à ses côtés. C’est assez osé, n’est-ce pas ?
Peut-être, mais je ne peux que me répéter : contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, les femmes étaient réellement présentes auprès de Jésus. Des théologiennes se sont penchées sur la question et ont affirmé que Jésus « aimait » les femmes et leur accordait une place toute particulière à ses côtés. D’ailleurs Marie-Madeleine n’est pas la seule à avoir soutenu Jésus dans sa mission sur Terre. Marie, la mère de Jésus, a également joué un rôle de la plus haute importance dans son parcours terrestre, tout comme les femmes qui l’ont accompagné au quotidien, mais tout cela a été passé sous silence.
Le message central de Jésus est bien sûr un message d’amour, mais pour moi il est centré sur la réhabilitation du principe féminin, la réunification du masculin et du féminin, ceci afin d’inviter l’humanité à retrouver l’unité primordiale, sa véritable dimension divine.
Et puis, comment l’Être divin, le Christ, incarné dans le corps de Jésus, aurait-il pu se faire homme et « sauver » l’humanité sans être véritablement un homme au sens propre du terme, notamment sans expérimenter la sexualité ? En toute logique, ce qu’il n’a pas expérimenté et assumé ne peut pas être sauvé. Et que veut dire « sauver » ? Pour moi, c’est rendre libre en introduisant de l’amour et de la conscience dans la dimension humaine. Donc en évitant la rencontre avec une femme, son expérience sur Terre n’aurait été que partielle, il serait passé à côté d’un élément primordial, d’une source de vie et de création, d’une connexion au sacré essentielle, représenté par la Femme.
Commentaires des lectrices et lecteurs de la MIGDALAH
Je viens de terminer La Migdalah et aimerais vous dire que votre livre m'a procuré beaucoup de félicité durant ces dernières semaines. J'ai éprouvé une grande joie à lire ce que je vibre depuis si longtemps. Autant les enseignements du Christ que le fait de recontacter le féminin sacré. Merci infiniment. Je suis impatiente de lire la suite.
L.M.
L.M.
J'ai adoré lire la Shekinah et la Migdalah. Ces livres m'ont touchée profondément comme des retrouvailles.
J'attends impatiemment le 3ème. Je me demande de qui sera l'histoire cette fois.
Merci Ava pour ces écritures inspirantes dont on a tellement besoin pour rester connectées à l'essentiel dans ce monde perturbé
A.D.
J'attends impatiemment le 3ème. Je me demande de qui sera l'histoire cette fois.
Merci Ava pour ces écritures inspirantes dont on a tellement besoin pour rester connectées à l'essentiel dans ce monde perturbé
A.D.
J’ai terminé la Shekinah c’est une pure merveille, c’est passionnant, à chaque ligne j’avais le sentiment d’être transportée à cette époque (même mes sens étaient en éveil ), à peine le tome 1 fini, j’ai commencé La Migdalah qui résonne plus profond dans mon coeur et mon essence. J’ai hâte de découvrir le tome 3.
S.
S.
Merci pour ces beaux livres sur l’énergie du féminin, ce féminin sacré que j’explore depuis quelques temps. J’étais pleinement plongée dans l’univers de ces 2 livres, comme si j’y étais, peut-être dans une autre vie.
Une vibration profonde, un éveil de mémoire m’ont ébranlée lors de la lecture de La Shekinah. Je fus tour à tour, remuée, attristée, émue et au final chamboulée dans tout mon être et sur tous mes plans de conscience.
A travers, les lignes, les pages, les chapitres, j’ai repris contact avec une nouvelle part de mon féminin sacré. Ce fut une mise en lumière d’une conscience dormante que j’ai pu accueillir dans l’espace de mon coeur avec un amour profond.
Une nouvelle fréquence vibre désormais en moi grâce à tes mots, je ne peux que te remercie de m’avoir permis cette rencontre à moi-même. Une réconciliation, une révélation, un amour encore plus intense fut mon chemin.
A la lecture de La Migdalah, l’initiation a continué. Une autre vision de l’énergie et du pouvoir de la femme qui fut trop longtemps cachée au regard des l’hommes. J’ai pu explorer mes différents archétypes féminins à travers tes personnages et commencer l’harmonisation et l’unification de celles-ci.
Il me manque les mots pour exprimer pleinement ce que je vis à l’intérieur, tant tes mots vibrent encore comme une musique qui diffusent des sons et m’emportent dans les mondes lointains de mon être.
B.L.
Une vibration profonde, un éveil de mémoire m’ont ébranlée lors de la lecture de La Shekinah. Je fus tour à tour, remuée, attristée, émue et au final chamboulée dans tout mon être et sur tous mes plans de conscience.
A travers, les lignes, les pages, les chapitres, j’ai repris contact avec une nouvelle part de mon féminin sacré. Ce fut une mise en lumière d’une conscience dormante que j’ai pu accueillir dans l’espace de mon coeur avec un amour profond.
Une nouvelle fréquence vibre désormais en moi grâce à tes mots, je ne peux que te remercie de m’avoir permis cette rencontre à moi-même. Une réconciliation, une révélation, un amour encore plus intense fut mon chemin.
A la lecture de La Migdalah, l’initiation a continué. Une autre vision de l’énergie et du pouvoir de la femme qui fut trop longtemps cachée au regard des l’hommes. J’ai pu explorer mes différents archétypes féminins à travers tes personnages et commencer l’harmonisation et l’unification de celles-ci.
Il me manque les mots pour exprimer pleinement ce que je vis à l’intérieur, tant tes mots vibrent encore comme une musique qui diffusent des sons et m’emportent dans les mondes lointains de mon être.
B.L.
Chère Ava
Je viens de terminer vos deux livres et je voulais vous remercier du plus profond de mon cœur …ces lectures ont remué et éclairci mon âme, réparé mon cœur et fait vibrer mon ventre…une véritable pépite alliant re-connaissance et re-connexion
Sincèrement, ces livres sont incroyables. On voit que le Féminin est très à la mode, répondant sûrement à un besoin profond de restaurer un équilibre. Ce que j’ai trouvé dans vos livres,.c’est ce subtil et parfait mélange entre les Anciennes Écritures qui révèlent tout et l’impact sur notre monde d’aujourd’hui. La tradition au service des besoins d’aujourd’hui. Et je crois profondément à cela.
Toute mon âme a été en joie, du début à la fin de ces lectures
Bravo et encore Merci pour ce que vous mettez au service de nous, humains en pleine transformation
E.C.
Je viens de terminer vos deux livres et je voulais vous remercier du plus profond de mon cœur …ces lectures ont remué et éclairci mon âme, réparé mon cœur et fait vibrer mon ventre…une véritable pépite alliant re-connaissance et re-connexion
Sincèrement, ces livres sont incroyables. On voit que le Féminin est très à la mode, répondant sûrement à un besoin profond de restaurer un équilibre. Ce que j’ai trouvé dans vos livres,.c’est ce subtil et parfait mélange entre les Anciennes Écritures qui révèlent tout et l’impact sur notre monde d’aujourd’hui. La tradition au service des besoins d’aujourd’hui. Et je crois profondément à cela.
Toute mon âme a été en joie, du début à la fin de ces lectures
Bravo et encore Merci pour ce que vous mettez au service de nous, humains en pleine transformation
E.C.